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Le blanc broie-t-il du noir ?

Les projets immobiliers successifs et un Arrêté de Péril Imminent

2- Un site convoité.


Depuis plus de 30 ans se succèdent les tentatives d'aménagements immobiliers lourds, indifférents au contexte, sauf à la perspective de marges commerciales maximisées ! L'ouverture du site comme lieu de promenade ouvert sur la ville, l'existence même des carrières, classées ou non, la pérennité de la vocation artistique de la colline, tout cela partirait aux oubliettes !

  

Les articles de Presse


La préhistoire menacée à Meudon.

En 1978, le maire, après avoir présenté un plan de remembrement aux professionnels implantés depuis de nombreuses années dans la zone industrielle des Brillants (ou « secteur de relogement industriel de la ville de Meudon »), transforme le secteur en zone N.A. (urbanisation future). En réalité, la mairie a mis à l’étude depuis 1975 divers projets pour ce quartier.


Le 26 février 1981, le conseil municipal décide de créer une zone d’aménagement concerté avec demande d’utilité publique pour urbaniser le quartier, sous le nom de ZAC Arnaudet. Dans ce projet, la zone artisanale de 6 000 m² envisagée lors des conversations avec les entrepreneurs et les artisans en 1977 et 1980, descend à 2 700 m², tandis que le programme immobilier passe de 3 000 à 4 000 m² (plus de 400 logements). La population, non informée par la presse locale, ne réagit pas. Les propriétaires s’aperçoivent que les carrières seront détruites à court terme (par injection pour soutenir les immeubles de la ZAC) et qu’aucune garantie ne leur est accordée en ce qui concerne le maintien de leurs entreprises. Ils décident alors de sensibiliser la population en organisant des visites-découvertes des galeries. En même temps, les entrepreneurs et les artisans travaillant sur le site, ainsi que les scientifiques, les universitaires, les géologues, les spéléologues, quelques journalistes et surtout les associations se mettent en état d’alerte et entreprennent de coordonner leurs actions.


En 1983, la déclaration d’utilité publique est annulée, à la demande des occupants, la ZAC Arnaudet est remise à l'étude l'année suivante. Faute d’avoir l’assurance que la mairie adaptera son projet immobilier à la protection des galeries souterraines, les associations meudonnaises réclament désormais leur classement au titre des sites, en application de la loi de 1930. Bien que le maire ait pris un arrêté interdisant « l’organisation de visites publiques des anciennes carrières » dans un soi-disant souci de sécurité, les visites-découvertes se poursuivent, groupées en  "visites privées".

Une pétition en faveur du classement, comportant 1200 signatures de visiteurs, est remise par les propriétaires au ministre de l’Environnement.


Enfin, le 7 mars 1986, Laurent Fabius, Premier Ministre, Jean Auroux, ministre de l’Equipement, et Huguette Bouchardeau, ministre de l’Environnement, signent un décret qui sera publié au Journal Officiel du 14 mars : ce décret classe les galeries, au motif que « la conservation du site des carrières de craie souterraines de Meudon présente, en raison de son caractère scientifique et artistique, un intérêt général au sens de l’article 4 de la loi du 2 mai 1930 ». Il met fin à la ZAC Arnaudet. Les visites privées continuent durant l’automne 1986. L’idée de conserver l’ensemble du site - colline et galeries - sa vocation artisanale, culturelle, scientifique et pédagogique, dans le cadre régional ou même national, est accueillie favorablement par les visiteurs;  les industriels et artisans installés sur place se montrent disposés à participer à une grande entreprise de ce genre, tout en sachant qu’elle passerait par une restructuration de leur installations (remembrement, adaptation, modernisation ...). En revanche, du côté de la mairie, les galeries restent un sujet tabou.

En 2000, un autre projet immobilier appelé “Les allées Rodin” situé sur la partie ouest du précédent représente près de 29 000 m2 et comprend 123 logements. Le permis de construire a été accordé en octobre 2001 malgré les réserves techniques de l’IGC en février de la même année sur le risque d’urbanisation inconsidérée. Ce dernier projet n’aboutira pas.


En 2003, après interventions auprès du tribunal administratif d’associations meudonnaises et de propriétaires sur 5 irrégularités de ce projet dont une hauteur de bâtîments excessive à l’encontre du classement de la perspective du site du Musée Rodin. Ce permis de construire est annulé en août 2003, annulation confirmée par la Cour Administrative d'Appel de Paris en 2005.


En juillet 2006 deux nouveaux permis de construire sont accordés à des sociétés du groupe Bouygues pour un projet de 19 villas, 170 logements, 140 chambres résidences, 350 parkings et 16 ateliers d’artistes. Celui-ci fait l’objet d’une pétition recueillant plus de 300 signataires. Les hauteurs des bâtiments envisagés qui préserve la vue panoramique depuis le musée Rodin ne sont pas respectées. Le tribunal administratif est saisi. Il annule les permis de construire en 2009, quand le groupe Bouygues avait déjà abandonné le projet.

 

En mars 2010 un nouveau projet est élaboré sous l'égide du conseil consultatif du CAUE 92, appelé “Colline Rodin”...

< 1- Un site remarquable

 < 1- Un site remarquable...

 > 3- Un lieu "urbanisable"... ?

     2- Un site convoité

Patrimoine
Un projet immobilier à deux pas de l'atelier
de Rodin inquiéte...

> Article du Figaro du 30 décembre 2006

Meudon
Colline Rodin :une pétition
contre les projets immobiliers...

> Article du Parisien du 2 décembre 2006

Aménagement à Meudon,
des projets immobiliers en débat :

Pétition pour la Colline Rodin...

> Article du JJD du 3 décembre 2006

> Article du 13 mai 1985

Sciences - Médecine
Un bestiaire dans la craie..

> Article du Monde du 6 juin 1990

En 1990, la ZAC Arnaudet a un successeur dénommé "Les Esplanades Rodin". Ce projet immobilier de 60.000 m² (soit 800 logements), qui prenait en compte la mise en valeur d’une partie des galeries et la création d’un parc au dessus de la zone classée, ne verra pas le jour lui non plus. La colline est maintenant trop bien défendue par les associations meudonnaises qui, sous la houlette de Jacques Parini, président de Vivre à Meudon, conjuguent leurs actions sous l’appellation d’ « Associatif Rodin ». La nouvelle ZAC et sa déclaration d'utilité publique sont à nouveau annulée en 1993. La ville saisit le Conseil d'Etat, qui en 1995 confirme l'annulation. A noter que les administrateurs du Musée Rodin à Meudon se sont prononcés contre le passage de la nouvelle rue, prévue dans la projet, à travers le parc du musée.

Projet "Les Esplanades Rodin" :

une gare hypothétique sur la ligne RER C (11) sans approbation SNCF

un théâtre en plein air à proximité de 2 lignes de chemin de fer (2)

800 logements avec des voies d'accès restreintes et en cul-de-sac (5)

et des tracés de rues irréalisables sur un terrain trop accidenté (7)...

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